L’inquiétude grandit face à la promotion par les influenceurs sur les réseaux sociaux de nouveaux produits du tabac comme le snus et les e-fumeurs

La publicité trompeuse des alternatives au tabac sur les réseaux sociaux est devenue une préoccupation majeure des groupes de santé publique et de certains gouvernements du monde entier.

Un récent rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé aux décideurs politiques d’interdire toute commercialisation des produits du tabac chauffé et des cigarettes électroniques, y compris sur les réseaux sociaux et par l’intermédiaire d’organisations financées et associées à l’industrie du tabac.

Inquiétudes concernant les nouveaux produits du tabac sur le marché

Le régulateur antitrust italien a récemment clôturé une procédure formelle contre British American Tobacco (BAT) pour avoir utilisé des influenceurs pour promouvoir une campagne publicitaire pour Glo Hyper sans qu’aucune mesure ne soit prise contre le fabricant. BAT risquait une amende administrative pouvant aller jusqu’à 5 millions d’euros.

  • L’Autorità Garante Della Concorrenza e del Mercato (AGCM) a demandé à l’entreprise de supprimer les publications Instagram et lui a ordonné d’adopter des directives publicitaires pour garantir la transparence et des informations précises sur la nature de leurs communications.
  • Un porte-parole a déclaré à TobaccoIntelligence que l’AGCM ne pouvait divulguer aucune autre information sur les raisons de sa décision.
  • Le régulateur a ouvert l’enquête en mai après que trois influenceurs qui avaient des accords commerciaux avec BAT ont invité leurs abonnés Instagram à publier du contenu sur Glo Hyper sans préciser qu’il s’agissait de publicité en Snuscorp.

Pas d’argent pour les influenceurs

Aux Philippines, le Sénat a présenté en mai un projet de loi visant à interdire l’approbation des produits de vapotage et de tabac chauffé par des célébrités et des influenceurs pour guide de qu’est ce que la nicotine?

En vertu du projet de loi 2239 du Sénat, la «Loi sur la réglementation des produits à base de nicotine vaporisés», la publicité ou d’autres formes de communication avec les consommateurs concernant l’importation, la fabrication, la vente, l’emballage, la distribution, l’utilisation et la consommation de produits de tabac à vapeur et chauffés devraient être «autorisées dans les points de vente». -les établissements de vente ou de détail, par marketing direct, et sur internet ».

Cependant, le projet de loi ajoute que ces communications « ne doivent pas cibler ou attirer particulièrement les personnes de moins de 18 ans… et ne doivent pas présenter une célébrité ou un influenceur des médias sociaux ou contenir une approbation, implicite ou expresse, par une célébrité ou un influenceur des médias sociaux ».